domenica 22 aprile 2007

Mangiarcantando dalla Senora Adela

Quando le donne si mettono in testa qualcosa, è quasi una certezza che il progetto si realizzi. Con Al., avevamo deciso che, al suo ritorno dal Sudan e al mio ritorno nel "plat pays", avremmo portato fuori tutti gli uomini della "famiglia" che generalmente amano ritrovarsi in rue du collège. "Basta, una volta per tutte bisogna innovare queste liturgie!" Visto che Shoura's Co ha chiuso A. ha proposto di provare un lationo-americano a St.Gilles dove con Gl. erano già stati un paio di volte: Araucana. Una vera sorpresa. Mi sono documentata e ho scoperto che questo luogo, caldo e accogliente, kitsch e chiassoso e, soprattutto, dove non bisogna avere fretta, ha una storia tutta particolare. Eccola:


"Certains restaurants n’auront jamais d’étoile(s) à faire valoir. Pas de distinction gravée dans le marbre d’un guide gastronomique. Pas les honneurs bedonnants d’un critique culinaire juché sur le tabouret branlant de sa profession. Araucana fait partie de ces adresses-là. Pourtant, cet endroit est bien plus qu’un simple restaurant. L’enseigne possède une véritable âme, celle de sa propriétaire, Adela. A dire vrai, on s’y rendrait rien que pour elle. Sa gentillesse est extrême : même si l’on vient ici pour la première fois, on est reçu comme un habitué. Avec un vrai sens de l’autodérision et un craquant français mâtiné d’accent espagnol, elle accueille en bouleversant toutes les règles du métier. Elle tutoie, influe en douceur sur les choix et impose son rythme. On pardonne tout à cette mère courage dont la vie a des allures de roman. On est suspendu à ses lèvres quand elle raconte son histoire. Au Chili, cette maman de cinq enfants était à la fois camionneur et échevin de son village. Jusqu’au coup d’Etat de Pinochet qui fit d’elle une condamnée à mort. Par chance, elle put s’évader et l’asile politique lui fut proposé par quatre pays différents. Pour notre bonheur, c’est la Belgique qu’elle a choisie. Aujourd’hui, cela fait dix-sept ans qu’Adela a ouvert sa propre enseigne. Après plusieurs petits boulots, elle s’est lancée sans la moindre expérience. Elle a opté pour une formule simple directement inspirée par les “cantinas” telles qu’on les trouve en Amérique du Sud. L’Araucana – le nom rend hommage aux premiers habitants du Chili – fait la part belle à la viande. Des steaks de bœuf argentin de 500 grammes parfaitement cuits s’affichant à 20 euros. Ces délices brutes s’emparent des assiettes voisinant avec des tomates mêlées d’ail et des frites maison. Succulent. Comme là-bas! L’endroit propose aussi d’énormes scampis pour les amateurs, des empañadas (des sortes de chaussons farcis chiliens), un vrai Ceviche qui n’a rien d’un pseudo-tartare et du Pastel de choclo (de la viande hachée de poulet enrobé de pâte de maïs)… L’impression qui domine est celle de passer une soirée de l’autre côté de l’Atlantique. Surtout les vendredis et samedis soirs où des musiciens viennent mettre l’ambiance. Quelques détails qui ne passeraient pas ailleurs font ici partie du charme : la déco très kitsch de café un peu moche, le vin servi trop chaud et les tables à côté de la vitrine un peu froide quand le temps n’est pas de la partie (mieux vaut réserver près du bar). Peu importe, on sort de là avec du baume sur le cœur". (Tribune de Bxl)
Araucana
Rue Hotel des Monnaies, 63
1060 Saint-Gilles
tel. 02. 539.25.76
chiuso il Lunedì
Prezzo: - di 25 euro





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